Nom de l'artiste 2: Emma Loriaut
mort oui ou non: non
mort oui ou non 2: non

Cécile Beau propose une esthétique entre science et art, objets composites et poésie des traces lumineuses ou sonores. Ses œuvres contiennent une troublante machinerie illusionniste visuelle et sonore propre à plonger le visiteur dans une impression d’hallucination. Mais ce qui se voit est ce qui se fait : des pépites d’argent apparaissent par l’hydrolyse d’une pierre plongée dans une solution mystérieuse quand ailleurs, des filaments émettent des sons cosmiques. La science-fiction de Cécile Beau capte un autre monde, celui des rêves et de l’imagination de chacun.

Cécile Beau reçoit en 2012 le Prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo pour l’exposition Subfaciem. Elle participe à de nombreuses expositions collectives en France, dont Derashine (Marseille, 2013), C=1/√ρχ (Zebra3, Bordeaux, 2015), Atlas des déplacements (Musée Hebert, Grenoble, 2017). Elle a réalisé une vingtaine d’expositions personnelles dont dernièrement La région vaporeuse, à la Maison des arts de Malakoff.

 

Emma Loriaut, performeuse et plasticienne issue de la danse contemporaine et de la scénographie, ses réalisations allient le plus souvent le travail du corps, de la présence et de la parole, à celui de l’espace et à l’histoire des lieux traversés.
Emma se dirige vers des questions d’inscription dans le réel et de déréalisation, tout en développant une recherche sur les modalités de réception. Son travail, qu’elle qualifie avec légèreté de philosophie appliquée, tente de créer des situations, de manière constamment renouvelée, autour des notions d’invisible et d’agencement politique. En 2017, elle entame un cycle sur l’invisible selon différentes acceptions : scientifique, politique, métaphysique (Scannographie du ciel profond ; Réversion ; Achondrite Type H6). Emma est également astrologue.