David Brognon et Stéphanie Rollin travaillent en duo depuis 2006. Ils s’intéressent à la perception du temps notamment chez les personnes pour lesquelles ce temps possède une valeur différente : les gens qui connaissent l’emprisonnement, en cellule, dans un pays ou dans un espace mental.

Leurs œuvres sont la mise en image de l’isolement, de l’enfermement, de l’attente que connaissent quotidiennement les personnes en marge de la société par l’utilisation d’éléments symboliques tels que les murs, les îles, les horloges, les chaises, les barrières, etc. Mais cette recherche n’est pas que liée à ces personnes en marge, elle questionne de manière plus large notre propre enfermement et notre propre vision du temps.

Ils ont exposé dans différents pays : au Youkobo ArtSpace de Tokyo, au Mudam à Luxembourg, au Musée d’art de la Province de Hainaut à Charleroi, à la Gaité Lyrique à Paris.

En 2014, Brognon Rollin avaient conçu une exposition monographique, Sleeping in a City that Never Wakes up, à Angoulème au Frac Poitou-Charentes.