mort oui ou non: non
mort oui ou non 2: non

Ali Cherri combine dans son travail de nombreux objets : des objets archéologiques et des animaux naturalisés qu’il achète via des collectionneurs ou dans des maisons de vente.

Cette appropriation des objets passe par une mise en valeur de ceux-ci par différents processus : combinaison d’objets de différentes époques pour créer un nouvel artéfact, exposition d’ensemble d’objets qui se donnent les uns les autres une signification particulière, des apparitions dans des films qui questionnent la notion d’archéologie ou de survivance de ce qui vient du passé. En effet, le travail d’Ali Cherri questionne la conservation des objets. Il interroge leur cycle de vie. Pourquoi les objets du passé devraient-ils être conservés et comment devrait-il l’être ? Pourquoi l’être humain s’attache à ce passé qui lui a permis d’exister et qui, en même temps, ne lui appartient plus ?

Avoir grandi dans un pays en guerre transforme la perception du monde et l’esthétique mise en œuvre dans ses pièces. Les œuvres du passé sont transcendées par l’intervention d’Ali Cherri et s’inscrivent dans ce qui pourrait être défini comme un art de la ruine.

Récemment, il a exposé au Guggenheim à New York, à la Aichi Triennial au Japon, au Musée Sursock à Beyrouth au Gwangju Museum of Art en Corée et au Centrequatre à Paris.